Métiers d'arts du Valais

Le RAKU (terre cuite)

Rachèle Roduit

J’ai découvert le raku en 1980 en faisant un cours chez Josette Taramarcaz. Pendant plusieurs années j’ai fait des stages chez plusieurs artistes de raku.
En 2001 j’ai reçu un four à raku et j’ai créé mon atelier. J’ai fait plusieurs expositions et voici ci-dessous la raison pour laquelle j’aime cette technique :

La technique datant du 16ème siècle le RAKU (terre cuite) signifie :
Joie, bonheur, sérénité, dans une conception zen de la vie et qui met l’accent sur la beauté de la simplicité et du naturel, c’est-à-dire :

L’eau qui nous abreuve, l’air que nous respirons, le feu qui nous réchauffe la terre qui nous porte

Un procédé de cuisson dont la philosophie et d’accepter la pièce comme elle vient.

Après façonnage de la pièce le séchage et la 1ère cuisson, chaque pièce sortie du four à 1000°
est soit : Enfumée (sciure jetée sur la pièce) où des marques se font aléatoirement, ou émaillées : recouverte de sciure pour laisser apparaître la couleur ou pas
et ensuite plongée dans l’eau froide, ce qui provoque un choc thermique et fixe la couleur ou pas, ou
D’autres façons dont je me ferais la joie de vous expliquer.
La rétraction de l’émail et l’enfumage provoquent ou pas les fameuses craquelures caractéristiques du Raku.
En conclusion :
Accepter la pièce comme elle vient et voir le regard « coup de cœur » des personnes susceptibles de m’acheter une pièce ou pas, là est ma récompense.